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La place de la drogue dans la création artistique

1 mars 2009

Préface

Vous êtes ici sur l'objet TPE de Camille et Océane.
Vous trouverez en cliquant sur les catégories à droite le contenu de notre sujet. Ainsi il y a :

  • L'introduction
    La mise en place de la problématique
    1. L'inventaire des différentes drogues et leurs effets, abordées par la suite dans notre TPE
    2. Un retour en arrière, passant en revue le XIXe siècle
    3. Le statut de l'artiste
  • La création : un besoin de produire une nouveauté
    1. L'innovation et son sens expressif
    2. La recherche du bonheur
  • La drogue à but créatif : un mouvement marginal ou un effet de mode
    1. Un mouvement atypique : la BEAT GENERATION
    2. Un cas à part : Henri Michaux
    3. Le rock psychédélique : plus qu'un mouvement, un phénomène
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1 mars 2009

Problématique

Consommer pour produire , la drogue influence t-elle la création artistique?

On se demandera pourquoi certains artistes ont recours à des psychotropes pour créer , est-ce la drogue qui leur permet de créer , ou est-ce leur statut d'artiste qui les pousse à se droguer. Nous réfléchirons sur ce mouvement, est-il marginal ou provoque t-il un réel effet de mode?

Ces psychotropes sont-ils pris dans les mêmes milieux et aux mêmes époques?

1 mars 2009

Un cas à part : Henri Michaux

2593Tous ceux qui ont fait de grandes choses les ont fait pour sortir d'une difficulté, un cul de sac...

Henri michaux, entretien avec R.Bertelé

Henri Michaux est un poète qui se situe mal, il a un besoin fou de s'en sortir. Il écrit des livres étranges qui sont à la fois journaux intimes, reportages et poèmes. De l'humour aigu au lyrisme le plus nu, des fantaisie au réalisme pur, de l'imaginaire au réel, Henri Michaux nous transporte dans un autre monde : le sien. Celui de l'étude des drogues de façon expérimentale, de ses prises de mescaline, de son délire poétique.


J'avais autrefois un royaume tellement grand qu'il faisait le tour presque complet de la Terre.
Il me genait. Je voulu le reduire.
J'y parvins.

Henri Michaux

dessin001_tpe_michauxLe bouillon de mon sang dans lequel je patauge
Est mon chantre, ma laine, mes femmes.
Il est sans croûte. Il s'enchante, il s'épand.
Il me déchire. Je vis dans les éclats.

Peinture et commentaire d'Henri Michaux



Henri Michaux justifie ses prises de substances : il veut rompre les entraves du temps et de l'espace. Il veut élargir l'expérience humaine au-delà des limites de la pensée rationelle. Il veut retrouver une unité perdue ( A la recherche du bonheur). Il veut accéder à une jouissance ignoré.


Il semble bien que la drogue, banalisé et médicalisé, ne soit plus propre à engendrer des poètes, des créateurs.

Henri Michaux

Henri Michaux affirme qu'il a pris des drogues pour acquérir une certaine forme de connaissance et non pour chercher le plaisir "paradisiaque".
Son siècle lui portait ombrage, il s'est toujours voulu ailleurs : hors cadre et en marge de tout mouvement littéraire. Alors oui c'est un marginal.
Mescaline, LSD, Haschisch, il écrit een tout cinq livres sous emprises dont Misérables Miracles ( 1956) et Connaissance par les gouffres (1961). Sa curiosité embrasse une multitude de domaines sans jamais s'arrêter définitivement. On peut noter sa distance, il ne s'attarde nulle part. Tout l'intéresse mais rien ne le retient. Il ne veut aucune étiquette, il déchire toute celle qu'on veut lui donner : poète belge,écrivain voyageur,artiste drogué..

zao

1 mars 2009

La prise de psychotropes chez les artistes , nien plus qu'un mouvement , un véritable phénomène

 

Des nouveaux genres musicaux apparurent dans les années 60 , comme le rock , la pop ou bien encore la trance psychédélique inspiré par la prise de drogue hallucinogène mais pas seulement, les musiques noires n’ont pas échappé aux influences du LSD Les années soixante-dix vont même voir apparaître un Psychédélique Funk avec à sa tête, le groupe Funkadelic de George Clinton.

Les premiers à avoir revendiquer faire du rock psychédélique son les 13th Floor Elevators , beaucoup par la suite on suivit ce mouvement et on contribué à son succès :Velvet Underground, Jimi Hendrix, The Doors , Big Brother and the Holding Company avec Janis Joplin,Grateful Dead et beaucoup d'autres ont marqué la culture musicale du psychédélisme. Ces musiques dites psychédéliques sont censés retranscrire les effets du LSD ou accompagner les « trips » de cette drogue musicalement. L'influence de la drogue peut aussi être visible dans les paroles des chansons dont c'est souvent le sujet principal.

Pour montrer à quel point la drogue était importante pour ces artistes voici quelques extraits de leurs chansons :

Héroïne, soit ma mort
Héroïne, c'est ma femme et ma vie
Parce que la plus importante de mes veines
Mène à un centre dans ma tête
Et après je suis mieux défoncé que mort

Quand la blanche commence à circuler
Alors je n'en ai vraiment plus rien à faire
De tous les Jim-Jims de cette ville
Et que tous rabaissent les autres
Et de tous les politiciens faisant des bruits étranges
Tous les cadavres entassés en tas, yeah

Wow, cette héroïne est dans mon sang
Et le sang est dans ma tête
Ouais, merci dieu que je sois quasiment mort

traduction de Heroin de The Velvet Underground

Je-t'en-prie, Soeur Morphine, change mes cauchemars en rêves
Oh, ne vois-tu pas que je m'éteins rapidement ?
Et que cette piqüre sera ma dernière

Douce Cousine Cocaïne, pose ta douce douce main sur ma tête
Ah, allez, Soeur Morphine, tu ferais mieux de faire mon lit
Car tu sais et (moi aussi) je sais que dans la matinée je serai mort
Ouais, et tu peux prendre place, ouais et tu pourras contempler tous les
Draps blancs propres tachés de sang

traduction de sister Morphine de The Rolling Stones

Une pilule te fait devenir plus grand, et une pillule te fait retrecir
Et celles que maman te donne ne font rien du tout

Va demander à Alice, quand elle mesure 10 pieds

Et si tu vas chasser les lapins, et que tu sais que tu vas tomber
Raconte leur que la chenille qui fume le narguilé a appelé

Et appelle Alice, quand elle est juste petite

Quand les hommes sur l'échiquier, se levent et te disent où aller
Et tu viens juste de prendre quelque chose comme des champignons, et ton esprit descends

Va demander à Alice, je pense qu'elle sait

Extrait de White Rabbit de Jefferson Airplane

1 mars 2009

Les différentes drogues : Présentation & Effets

Ci dessous, un tableau présentant les différentes drogues que nous allons aborder dans notre sujet. Nous avons classer leurs effets : l'aide apportée à la création ou les effets néfastes à la création. Ceci permettra de mieux comprendre l'ambition des artistes, l'impact des drogues sur leurs créations.


tpe_drogues

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1 mars 2009

L'artiste en bref

 

Qu'est ce qu'un artiste ?

Pour beaucoup un artiste est l'équivalent d'un créateur, c'est une personne qui possède un savoir , une technique et on dira de lui qu'il est créatif, original, etc...

Généralement ses œuvres son sources d'émotions, ou de réflexion.

Pour certains le statut d'artiste ne peut être considéré comme un travail, on dit de lui qu'il est marginal, feignant et qu'il n'a pas le sens des réalités (voir fou).

C'est pourquoi beaucoup explique que pour être artiste il faut être incompris.

Pour continuer à être considérer comme tel l'artiste doit sans cesse faire preuve de créativité et d'innovation.

26 février 2009

A la recherche du bonheur

"Les drogues nous ennuient avec leur paradis./Qu'elles nous donnent plutôt un peu de savoir./Nous ne sommes pas un siècle à paradis." Ainsi Henri Michaux commence Connaissance par les gouffres. Une référence au siècle paradisiaque de Beaudelaire? Ce temoignage les drogues l'ont apporté, dans une certaine mesure, tout au long du XIXe siècle. On peut relever deux faces opposées du bonheur dont l'évolutionde l'histoire a engendré la perte : l'immersion dans un monde solitaire et d'autre part un sentiment d'autosuffisance, d'invulnérabilité qui accroisse la solitude mais en même temps la rendant source d'exaltation. Dans le premier cas, il arrive que la pratique de la drogue soit elle-même l'occasion de comportements collectifs dans lesquels s'oublie le malheur d'être seul. Mais c'est assez rare. Seul le haschisch provoque l'hilarité et des comportements cocasses. Quoi qu'il en soit, les rapports à autrui ne sont pas l'essentiel dans la recherche des compensations au malheur d'éxister.

25 février 2009

L'innovation

La création artistique est définit par la production et la nouveauté. Ces deux termes alors peuvent aboutir à une œuvre. Par la création, on veut innover. Créer quelque chose de nouveau, d'original. Quelque chose qui surprend. Quelque chose qui fait réagir. L'artiste cherche cette nouvelle chose. Pour cela, il mobilise sa créativité ainsi que tous ses sens. L'acte créatif est l'aboutissement d'une volonté de puiser des informations provenant de la mémoire et de les réorganiser d'une manière nouvelle, poussée par l'imagination, l'instinct, l'inspiration et les émotions. Le créateur peut également avoir recourt à l'usage de substances pour sa recherche de nouveauté. Il peut ainsi, à cause des modifications psychiques que cause la drogue, accéder à un autre point de vue. Voir le monde différemment, réfléchir autrement, avoir un jugement (faussé ou non) différent de celui qu'il aurait eu si il était sobre. Ainsi le facteur créatif peut être mis en éveille, grâce à ses sens qui sont déculpés : sa vision, son ouïe, son odorat... Il peut ainsi sortir de ses conventions, voir les choses comme lui seul peut. Accédant à une certaine marginalité, il faut cependant que cette création reste réelle et comprise et non absurde.

19 février 2009

Un mouvement atypique : La Beat Generation

La Beat Generation est un mouvement issu de jeunes américains fous de littérature et de jazz. Beat est ce tempo que produit une batterie de jazz. Tempo particulier qui donne une pulsion à la vie. Un rythme, une façon d'être. Ou béatitude.


Ces jeunes gens férus de littérature, marqués par une certaine littérature française, de Rimbaud à Louis Ferdinand Céline, s'appelaient Jack Kerouac, William Burroughs, Lawrence Ferlinghetti, Allen Ginsberg, Gregory Corso, Neal Cassady.


La Beat Generation s'inscrit dans un vaste mouvement général d'émancipation. Les "Beats" ne se définissent ni comme des écrivains, poètes ou peintres mais comme des esprits libres ayant tout les droits. Ce sont des poètes hallucinés. En effet, la drogue occupe une place non négligeable dans l'œuvre et dans la vie des écrivains beat. Jack Kerouac écrit sous l'influence de la benzédrine, une amphétamine. Allen Ginsberg, lui, utilise du LSD et d'autres psychotropes. L'héroïne et la morphine sont au cœur des ouvrages de William Burroughs. Et tous fument de la ganja et boivent de grandes quantités d'alcools. Ainsi Allen Ginsberg s'explique : "Les drogues étaient utiles pour explorer la perception, la perception des sens, pour explorer diverses possibilités et modes de consciences et pour explorer les divers types de petites sensations ", " les amphétamines donnent une coloration métaphysique particulière aux choses".

Burroughs, dans une interview de Daniel Odier, raconte le fait d'écrire sous influence des différentes drogues : "Classer l'écriture produite sous l'influence de la drogue dans une catégorie spéciale est absurde […] J'ai beaucoup écrit sous l'influence du cannabis, plusieurs parties du Festin nu ont été écrites ainsi.[…] j'ai essayé d'écrire après avoir pris de la mescaline mais j'en ai été empêché par les nausées et le manque de coordination physique.[…] L'amphétamine et la cocaïne sont absolument sans valeur pour l'écriture.[…] Sous l'emprise de la morphine, on peut rédiger, taper à la machine et organiser les matériaux d'une manière efficace, mais comme cette drogue diminue la conscience, le facteur créativité est affaibli. Junkie est le seul de mes livres qui ait été écrit sous l'influence des opiacées."

 


Mini biographie et extrait d'œuvre des Beats :

 

  • William Burroughs (1914-1917)
    Il est
    le petit-fils de l'inventeur de la machine à calculer. Il est diplômé d'Harvard en littérature et en anthropologie en 1936 et part à New-York. En quête d'identité, il rejoint le monde marginal et devient héroïnomane. Il rencontre Allen Ginsberg et Jack Kerouac à Columbia University avec qui il formera le noyau de la Beat Generation. En 1953, il publie Junky En 1955, il part en Amérique Latin à la recherche d'une drogue nommée "Yage", dont il parle dans The Yage Letters. En 1959 parait son plus célèbre roman Le Festin Nu, il est considéré comme une métaphore de la condition humaine. Mais celui-ci fait l'objet d'un procès pour obscénité (à causes de ses thèmes sur l'amour et la drogue). Le thème de l'exploration de la drogue caractérise pourtant ses romans hallucinés ainsi l'homosexualité et l'émancipation. Il écrit sous l'influence de drogues hallucinogènes, de la cocaïne et de l'héroïne. Le Festin Nu est le plus représentatif des mondes parallèles angoissants et tordus dans lesquels il plonge. Il a une place à part dans la littérature Beat, son thème exclusif est la drogue. Il massacre les phrases d'une effrayante lucidité traversées de paranoïas hallucinées. C'est un amoraliste, il dynamite le langage et la forme littéraire.
    "La mouche a planqué son héroïne dans son billet de loterie. Seringuette ultime -demain la cure. La route est longue. Érections et dépression se succède dans discontinuer." Extrait du Festin Nu.

 

  • Allen Ginsberg (1926-1997)

    Adolescent il se passionne pour le poète Walt Whitman. A columbia University il rencontre Burroughs et Jack Kerouac. Il publie Howl and Other Poems en 1955, un long poème en prose qui relate ses propres expériences. L'oeuvre fait polémique à cause de son langage cru et explicite, elle est retirée de la vente pour obsénité. Il est bouddhiste, homosexuel et intègre dans les années 60 le mouvement hippie. Il participe à de nombreuses manifestations : contre la guerre au Viêt-Nam, contre les discriminations sexuelles, etginsberg musicales stimulées par les drogues. Kaddish est publié en 1961, une méditation sur la mort de sa mère écrite sous amphétamines. Son écriture spontanée a fortement influencée le mouvement hippie, il est même auteur de leur slogan Flower Power.
    "Quel sphinx de ciment et d'aluminiuma défoncé leurs crânes et dévoré leurs cervelles et leur imagination? Moloch! Solitude! Saleté! Laideur! Poubelles et dollars impossible à obtenir! Enfants hurlant sous les escaliers! Garçons sanglotant sous les drapeux! Vieillards pleurant dans les parcs!"
    Extrait de Howl.


    Allen Ginsberg dans une manifestation en 1965 : "L'herbe c'est vraiment le pied"

  • Jack Kerouac (1922-1969)
    Dés l'âge de 10 ans, il se passionne pour l'écriture, transportant toujours sur lui un petit carnet. Sur la route naît en 1951 après trois semaine d'écriture spontanée sous benzédrine, mais il ne trouve pas d'éditeur à cause de son style nouveau et libre et les thèmes non-matérialistes du roman. C'est l'histoire autoiographique de ses voyages en stop avec Cassady au travers de États-Unis et du Mexique. C'est le texte fondateur de la Beat Generation. L'ouvrage est finalement acheté en 1957. Il écrit la plus part de ses œuvres dans les années 60 : Le Vagabond solitaire en 1960, Big Sur en 1962, Visions of Gerard en 1963 et Les Anges de la désolation en 1965. Il est sous influence bouddhiste. Le succès le met mal à l'aise. Il meurt à 47 ans, miné par l'alcool et la benzédrine.
    "Je ne sais pas quoi faire tellement je suis excité et énamouré de ce monde matinal. Nous sommes finalement arrivés au paradis. Ça ne pourrait être plus paisible. Ça ne pourrait être plus grandiose. Ça ne pourrait être autrement."
    Extrait de Sur la route.



18 février 2009

Introduction

La place historique de la drogue dans le milieu artistique

Tout d'abord, il faut rappeler que nous nous intéressons seulement au XXe siècle. Hors ce phénomène n'est pas née de ce siècle. Depuis l'antiquité l'homme, pour des raisons diverses et variées, consomme des drogues: le haschisch au Moyen-Orient, l'opium en Chine, les feuilles de coca chez les Incas, etc. Mais la prise de substance par les artistes est une innovation du XIXe : c'est e siècle du mal-être qui engendre celui de la progression de la drogue. A cette époque, riches ou pauvres, alcools ou drogues, tout le monde consomme. Que ce soit pour atténuer la misère dans le cas des classes populaires ou pour des raisons créatives ou scientifiques dans le cas des intellectuels. C'est surtout dans le milieu bourgeois et cultivé, signe d'une classe libérée et inspirée, que le mal-être social entraîne le refuge dans la drogue. On peut noté Le Club des Haschischins, symbolique de l'époque, où se retrouvent artistes, intellectuels et scientifiques voués à l'étude et à l'expérience des drogues. Des personnalités, aujourd'hui célèbres, sont passés de temps à autre dans le club, sur l'île Saint-Louis, au coeur de Paris. On peut citer les peintres Honoré Daumier et Eugène DelacroixDelacroix ou les écrivains Gérard de Nerval, Gustave Flaubert, Alexandre Dumas et Honoré Balzac. C'est le docteur Jacques-JosephJacques-Joseph Moreau qui crée le Club des Haschischins en 1844. Théophile Gautier est un des premiers poètes à participer aux séances d'expérience des drogues, il écrit plus tard un ouvrage, se nommant Le Club des Haschischins, consacré à cette organisation. En 1821 paraissent Les Confessions d'un mangeur d'opium anglais de Tomas de Quincey. Mais c'est Charles Baudelaire qui marque le début d'une ère liant l'artiste et la drogue. Il commence en 1851 avec Du vin et du haschisch : " je comparerai ces deux moyens artificiels, par lesquels l'homme exaspérant sa personnalité crée, pour dire ainsi, en lui une sorte de divinité ". Puis il publie en 1957 Les fleurs du mal, où cinq de ses poèmes ont pour thème le vin, en 1958 paraît Le Poème du haschisch. Enfin en 1860 dans son oeuvre Les Paradis artificiels, il narre ses expériences du haschisch et de l'opium. Loin de se montrer apologiste du haschisch, considéré comme consolation, il décrit avec précision l'action physique et psychique du produit consommé. Il ne cache des "voluptés" ni des "tortures" de l'opium.
Depuis cette oeuvre de 1860, l'incursion de la drogue dans l'art n'a cessé de se développer.
De la fin du XIXe jusqu'à la première guerre mondiale, la morphine, l'éther et l'opium ont constitués les trois éléments quasi obligés de la panoplie "décadente" de l'artiste, désignant clairement leur marginalité.
La drogue a ouvert aux écrivains du XIXe siècle les portes d'un paradis perdu. De Beaudelaire à Jarry, de Théophile Gautier à De Quicey, les métaphore d'un bonheur où se lisent les nostalgies d'une époque.

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La place de la drogue dans la création artistique
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